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ALERTE DOPAGE

LETTRE DINFORMATION AUX ATHLETES SUR LUSAGE DES MEDICAMENTS

CONSEIL IMPORTANT

Ce document est à conserver par l’athlète afin de le présenter à tout prescripteur de

médicaments à qui il doit faire état de sa qualité de SPORTIF lors de toute consultation

médicale qui donne lieu à prescription.

L’arrêté du 27 mars 2002 définit la liste des substances et procédés interdits dans le cadre de la lutte

antidopage.

Cette liste est disponible dans les Directions Départementales ou Régionales Jeunesse et Sports et

sur les sites du Ministère des Sports (www.jeunesse-sports.gouv.fr) et du Conseil de Prévention et de

Lutte contre le Dopage (www.cpld.fr).

Ce texte s’applique à tous les sportifs licenciés F.F.A., quels que soient leur âge et leur niveau

de pratique.

Vous trouverez ci-dessous quelques points nouveaux et importants.

I – LES CORTICOIDES

q  Les corticoïdes par voie orale (comprimés, gouttes), par voie rectale (suppositoires) ou en

injection (intraveineuse, intramusculaire) sont interdits dans tous les cas. Si toutefois un médecin

estime qu’il faut traiter une maladie aiguë grave avec des corticoïdes, il établira un certificat en

détaillant le diagnostic, le produit prescrit, la dose, la durée du traitement et l’incompatibilité de la

pratique sportive qui en résulte, dont la durée doit correspondre à la durée de prescription

augmentée de 7 fois la ½ vie d’élimination.

q  Les corticoïdes en infiltration intra-articulaire sont autorisés à condition d’envoyer un certificat

médical en détaillant le diagnostic, le produit prescrit, la dose, la durée du traitement. Le médecin doit

informer par écrit l’athlète de la nature de cette prescription et de l’obligation qui lui est faite de

présenter l’acte de prescription à tout contrôle.

Pour une meilleure efficacité, l’usage des corticoïdes en infiltration devrait être associé à une

période de repos sportif.

q  Les corticoïdes par voie locale (pommades, pansements cutanés, gouttes oculaires, nasales ou

auriculaires ainsi qu’en spray inhalé) sont autorisés à condition de disposer d’un dossier justificatif

pour les indications de produits inhalés pour l’asthme :

- l’ordonnance avec le produit, la posologie, le mode d’administration, la durée du traitement,

- et un certificat du médecin prescripteur avec la raison médicale de la prescription pour

l’asthme.

Ces certificats sont à adresser le jour même par courrier, sous pli confidentiel, à Michel MARLE, Vice-

Président de la Fédération chargé de la lutte antidopage (F.F.A. - 33, avenue Pierre de Coubertin –

75640 PARIS cedex 13), le cachet de la poste faisant foi.

ATTENTION

q  La mésothérapie avec des corticoïdes n’est pas un traitement reconnu par le bon usage médical et

ne doit donc pas être utilisée.

q  Quel que soit le mode d’administration des corticoïdes, ceux-ci entraînent des effets généraux :

- à court terme, ils favorisent la survenue d’infections et surtout ils bloquent la fonction des

glandes surrénales. La survenue de cette complication est une contre-indication

temporaire à la pratique de la compétition. Il s’agit d’un effet secondaire

potentiellement grave et non exceptionnel qui peut entraîner le décès.

- quand ils sont utilisés de manière prolongée, ils entraînent une diminution de la masse

osseuse, source de fracture pour des chutes même minimes.

- ces effets seront d’autant plus marqués que la dose utilisée sera plus importante, que la voie

d’administration sera générale et que leur durée d’action sera prolongée.

q  Il est exceptionnellement justifié médicalement d’utiliser des produits à action retardée (triamcinolone,

béthaméthasone).

q  Dans tous les cas, il est préférable d’utiliser des corticoïdes à durée d’action courte

(méthylprednisolone, prednisolone, hydrocortisone) notamment pour les traitements par voie générale

qui limitent la durée de la contre-indication.

q  Avant toute prescription, nous vous conseillons d’évoquer tous ces problèmes en présentant

cette note d’information à votre médecin. Il saura vous prescrire le produit le mieux adapté à

votre situation.

q  La production d’une ordonnance ne signifie pas qu’elle vous autorise à participer à une

compétition, en particulier pour les administrations de corticoïdes par voie générale qui sont

strictement interdites.

II – LES BRONCHODILATATEURS

Les sportifs souffrant d’asthme ou d’asthme d’effort peuvent se soigner à la condition

expresse qu’une hyper réactivité bronchique soit prouvée (décision de la Commission

Médicale Nationale de la F.F.A.).

Les médicaments contenant les quatre produits suivants sont autorisés sous forme de spray (ou de

gélules) inhalé uniquement :

- salbutamol (comme la ventoline),

- salmétérol (comme la serevent)

- terbutaline (comme le bricanyl)

- formotérol (comme le foradil)

La prise de l’un ou deux de ces quatre produits (salbutamol, salmétérol, terbutaline et formotérol) doit

être notifiée par écrit chaque année avant le début de la saison à la Fédération, à l’attention de

Michel MARLE, Vice-Président chargé de la lutte antidopage, qui transmettra aux médecins fédéraux

concernés par la lutte antidopage.

Elle doit être établie par un pneumologue ou un médecin d’équipe certifiant que l’état de santé du

sportif nécessite la prise de tel ou tel médicament.

La justification thérapeutique doit comporter les preuves du diagnostic de l’asthme (Exploration

Fonctionnelle Respiratoire + tests de provocation, ainsi que les traitements prescrits et éventuellement

modifiés).

III – LES ANESTHESIQUES par voie locale (dentiste, soins de petite chirurgie, mésothérapie)

La prescription d’un anesthésique local nécessite l’obligation de disposer d’un dossier justificatif, avec

l’ordonnance qui détaille la nature du produit, la posologie, le mode d’administration, la durée du

traitement et avec le certificat du médecin ou dentiste prescripteur avec la raison médicale de la

prescription. Ce dossier doit être adressé par courrier le jour même à Michel MARLE.

IV – LE CANNABIS ou HASCHICH

La prise de cannabis ou haschich, facilement détectable dans les urines pendant de longues

semaines même avec une prise unique, est interdite. Tout athlète sera considéré positif si une

concentration urinaire de THC (tétrahydrocannabinol) est supérieure à 15 nanogrammes/ml.

V – LA CREATINE

La vente et le transport de créatine (et de tout produit qui en contient) sont interdits en France.

L’origine de ces produits étant inconnue et non sécurisée, la transmission de maladies infectieuses

graves (type encéphalopathie spongiforme bovine) est possible.

VI – LE BUPROPION

Le zyban, utilisé dans l’aide au sevrage tabagique, est strictement interdit.

VII – LES VITAMINES et COMPLEMENTS ALIMENTAIRES

Le sportif doit s’assurer que tout médicament, vitamine, complément alimentaire, préparation

diététique en vente libre ou toute autre substance qu’il utilise ne contient aucune produit dopant.

Attention donc aux produits commandés par Internet ou par l’intermédiaire d’un magazine qui se sont

révélés souvent contaminés notamment par de la nandrolone ou de la caféine.

La loi affirme la responsabilité pleine et entière du sportif qui ne pourra pas mettre en avant un

étiquetage erroné ou frauduleux pour se disculper en cas de contrôle positif.

A RETENIR

Lorsque vous êtes amené à prendre un médicament, lisez attentivement la notice incluse dans la

boîte. Si elle précise « l’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un

principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage »,

NE PRENEZ PAS CE MEDICAMENT MÊME SI VOUS AVEZ UNE ORDONNANCE VOUS LE

PRESCRIVANT.

A NOTER

A l’issue d’une sanction arrêtée pour infraction à la législation relative à la lutte antidopage, la reprise

des activités sportives est subordonnée à la production d’un certificat nominatif attestant que

l’intéressé a suivi une consultation médicale au sein d’une Antenne Médicale de Lutte contre le

Dopage (coordonnées ci-après).

LES ANTENNES MEDICALES DE LUTTE CONTRE LE DOPAGE

BOURGOGNE

CHU Dijon - Hôpital général, 3 rue du Faubourg

Raines, BP 1519- 21033 DIJON Cedex

?( 03 80 29 37 69

Horaires tél : 9h à 17 h

Horaires de consultation : Lundi et Vendredi de 14 à 18 h

LORRAINE

CHU Nancy Brabois, rue du Morvan -

54500 VANDOEUVRE Cedex

?( 03 83 15 48 88

Horaires de consultation : Mercredi et Vendredi

matins

NORD PAS DE CALAIS

CHRU Lille - Clinique de la Charité, 57 bd de Metz

- 59037 LILLE Cedex

( 03 20 44 60 98

RHÔNE ALPES

CHU de Grenoble - BP 217 - 38043 GRENOBLE

Cedex 9

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